Mardi 30 Septembre 2008 - 22:48
RDC,(Digitalcongo)-Avec le concours de son propre orchestre baptisé « Les Redoutables », la tantine aux griffes d’or a été la première chanteuse du continent à affronter le public hétérogène du Zénith.

La chanteuse Abeti Masikini
Le mercredi 28 septembre 1994, celle que le monde artistique congolais appelait affectueusement « Tantine aux griffes d’or » est décédée à l’hôpital Villejuif, une banlieue parisienne des suites d’un cancer de l’utérus. Hier dimanche 28 septembre 2008, elle a totalisé 14 ans dans l’au-delà. Décédée en Europe, son corps avait été rapatrié à Kinshasa le dimanche 9 octobre 1994 où les honneurs dignes de son rang lui avaient été réservés par ses nombreux fans en la salle du Zoo. C’est le lundi 10 octobre 1994 qu’elle avait été conduite à sa dernière demeure au cimetière de la Gombe. Née à Kisangani dans la province orientale le 9 novembre 1952, de Finant Jean Pierre, son père et Masikini Marie, sa mère, Finant Albertine, connue sous le nom d’Abeti Masikini était la 3è enfant d’une famille qui en comptait 7 dont 6 filles et 1 garçon, le virtuose Bumba Masikini qui avait cessé avec la guitare suite à la mort de sa sœur bien aimée.
Au terme de ses études primaires qu’elle avait du reste bouclé avec distinction, Abeti Masikini avait été orientée vers le secrétariat de direction qui l’avait sanctionnée par un diplôme. Engagée comme secrétaire au Ministère de la Culture et des Arts, c’est avec brio qu’elle avait assumé ses fonctions à l’entière satisfaction de ses chefs hiérarchiques dont le Ministre Paul Mushiete.
C’est à l’issue d’un concours « Jeunes talents » organisé en 1972-1 au parc de la Révolution actuel jardin botanique, par l’artiste musicien Gérard Madiata. Elle n’avait que 19 ans.Un manager de nationalité togolaise, de renommée internationale se pointera à Kinshasa pour la prendre en charge.
Il s’agit de Gerard Akueson qui, sous le coup, deviendra son mari. C’était une entrée fulgurante pour la jeune Abeti Masikini dans le royaume d’Orphée où elle allait imposer un style et créer un mythe au tour de son nom. Et plusieurs titres vont auréoler le cheminement artistique de cette chanteuse à la voix mélancolique à commencer par « Miwela », sa première œuvre sortie sur le marché en version 45 tours et qui sera suivie de « Likayabu », « Kizunguzungu » fête des jumeaux , « Abeti Visage » « Komboso », « Bifamuri ». En version long play, elle produira les albums « Sens unique », « Chéri Bade », « Je suis fâchée » qui lui ont permis de décrocher « Bébé Matoko » lancé dans les bacs en 1991.
Avec le concours de son propre orchestre baptisé « Les Redoutables », la tantine aux griffes d’or a été la première chanteuse du continent à affronter le 24 septembre 1988 le public hétérogène du Zénith à Paris sans oublier ses trois passages parisiens à l’Olympia.
Elle était la première chanteuse africaine à se produire de l’autre coté de l’Atlantique au « Carnegie Hall » de New York aux Etas-Unis.
A son actif on retiendra aussi une production du tonnerre qu’elle avait livrée en 1990 à Beijing en Chine. A l’occasion, il y a même une chanteuse chinoise qui, à ce jour, évolue sous le pseudonyme d’Abeti Masikini.
Toutefois, nous ne manquerons pas de signaler que c’était le 15 décembre 1990 que la compositrice de « Likayabu » avait livré son dernier concert devant une foule immense de kinois dans la salle des congrès du Palais du Peuple.
Mariée à Gérard Akueson comme nous l’avons dit tout au début, Abeti Masikini était mère de 4 enfants : Yolande Kiki Masikini, Bade Akueson, Saba Akueson et Germaine Masikini, sa fille adoptive. Cependant comme l’artiste ne meurt jamais et qu’on l’immortalise à travers ses œuvres, Tantine Abeti Masikini demeurera à jamais vivante parmi nous.
A l’instar de nombreuses chanteuses africaines dont la gabonaise Patience Dabani et la congolaise Mamu Nationale Tshala Mwana pour ne citer que celle-là, le continent continue à pérenniser le rythme chaud du groupe « Les redoutables » de la tantine aux griffes d’or.
Cela se manifeste à travers le tempo de leur rubrique. En cette journée de souvenir, nous ne pouvons que demander à l’Eternel de prêter une douce vie à Abeti Masikini dans le Royaume des Cieux.
Au terme de ses études primaires qu’elle avait du reste bouclé avec distinction, Abeti Masikini avait été orientée vers le secrétariat de direction qui l’avait sanctionnée par un diplôme. Engagée comme secrétaire au Ministère de la Culture et des Arts, c’est avec brio qu’elle avait assumé ses fonctions à l’entière satisfaction de ses chefs hiérarchiques dont le Ministre Paul Mushiete.
C’est à l’issue d’un concours « Jeunes talents » organisé en 1972-1 au parc de la Révolution actuel jardin botanique, par l’artiste musicien Gérard Madiata. Elle n’avait que 19 ans.Un manager de nationalité togolaise, de renommée internationale se pointera à Kinshasa pour la prendre en charge.
Il s’agit de Gerard Akueson qui, sous le coup, deviendra son mari. C’était une entrée fulgurante pour la jeune Abeti Masikini dans le royaume d’Orphée où elle allait imposer un style et créer un mythe au tour de son nom. Et plusieurs titres vont auréoler le cheminement artistique de cette chanteuse à la voix mélancolique à commencer par « Miwela », sa première œuvre sortie sur le marché en version 45 tours et qui sera suivie de « Likayabu », « Kizunguzungu » fête des jumeaux , « Abeti Visage » « Komboso », « Bifamuri ». En version long play, elle produira les albums « Sens unique », « Chéri Bade », « Je suis fâchée » qui lui ont permis de décrocher « Bébé Matoko » lancé dans les bacs en 1991.
Avec le concours de son propre orchestre baptisé « Les Redoutables », la tantine aux griffes d’or a été la première chanteuse du continent à affronter le 24 septembre 1988 le public hétérogène du Zénith à Paris sans oublier ses trois passages parisiens à l’Olympia.
Elle était la première chanteuse africaine à se produire de l’autre coté de l’Atlantique au « Carnegie Hall » de New York aux Etas-Unis.
A son actif on retiendra aussi une production du tonnerre qu’elle avait livrée en 1990 à Beijing en Chine. A l’occasion, il y a même une chanteuse chinoise qui, à ce jour, évolue sous le pseudonyme d’Abeti Masikini.
Toutefois, nous ne manquerons pas de signaler que c’était le 15 décembre 1990 que la compositrice de « Likayabu » avait livré son dernier concert devant une foule immense de kinois dans la salle des congrès du Palais du Peuple.
Mariée à Gérard Akueson comme nous l’avons dit tout au début, Abeti Masikini était mère de 4 enfants : Yolande Kiki Masikini, Bade Akueson, Saba Akueson et Germaine Masikini, sa fille adoptive. Cependant comme l’artiste ne meurt jamais et qu’on l’immortalise à travers ses œuvres, Tantine Abeti Masikini demeurera à jamais vivante parmi nous.
A l’instar de nombreuses chanteuses africaines dont la gabonaise Patience Dabani et la congolaise Mamu Nationale Tshala Mwana pour ne citer que celle-là, le continent continue à pérenniser le rythme chaud du groupe « Les redoutables » de la tantine aux griffes d’or.
Cela se manifeste à travers le tempo de leur rubrique. En cette journée de souvenir, nous ne pouvons que demander à l’Eternel de prêter une douce vie à Abeti Masikini dans le Royaume des Cieux.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire